Un jour en France
Encore un bien triste week-end français, où les informations du matin nous tiennent au courant des lamentables événements de la veille...
Samedi matin, deux bus incendiés en Ile de France,
Dimanche matin, une étudiante brûlée dans un bus à Marseille,
Lundi matin, 40 voitures et des jets de pierres sur des pompiers à Lyon, et un pompier amputé de deux doigts au cours d'un match de football à Nice.
Chronique de la violence ordinaire, dans la France de 2006.
A part ça, il semble que la dénonciation, à chaque exaction dans les banlieues, par certains responsables politiques, de l'action du ministre de l'Intérieur ne fait que légitimer le comportement stupide et borné de petits délinquants persuadés de mener une guérilla anti-Sarkozy. Le sujet est tellement grave qu'il devrait au contraire y avoir soutien unanime de la classe politique, non pas à Sarkozy dont la politique est par définition contestable, mais aux fonctionnaires de police et aux pompiers qui font (bien) leur boulot dans des situations particulièrement difficiles.
La politique de la sécurité, c'est trop important pour ne pas être discuté calmement, sans instrumentaliser ni les faits divers, ni la détresse des gens. Et ça tombe bien, il y a une élection d'ici quelques mois qui permettra de mettre tous les sujets sur la table. A bon entendeur...
Note : Chirac a appelé les parents de la jeune femme brûlée dans l'autobus. Respectable initiative de la part d'un homme aux abonnés absents sur la scène intérieure depuis plus d'un an et dont on doutait qu'il osat se remontrer après le documentaire de France 2 la semaine dernière sur sa glorieuse carrière...